Les séquelles des chutes, accidents : le wiplash

Le terme de "wiplash" vient de l'anglais. Le "wiplash injury" sert à désigner le traumatisme que nous connaissons sous le nom de "coup du lapin".
Le wiplash ostéopathique est un mécanisme lésionnel ostéopathique que nous pourrons diagnostiquer suite à des accidents tels que le coup du lapin mais que nous allons aussi retrouver suite à la plupart des traumatismes qui ont affecté le corps dans sa globalité.
Les causes les plus fréquentes du wiplash seront les accidents de voiture et autres accidents de la voie publique mais aussi les chutes (chute de cheval, chute sur les fesses, etc.).
Au cabinet il est très fréquent que, lors d'une première consultation, le patient présente un wiplash.
Le temps n'efface pas les mémoires traumatiques et nombreux sont les patients qui, dans leur histoire, ont eu ce type de traumatisme.
Dans l'évolution de ma pratique le wiplash a été très important car il m'a permis de comprendre l'importance du corps énergétique dans le traitement des séquelles de traumatismes.
Dans le cadre d'un wiplash les techniques ostéopathiques classiques donnent de bons résultats mais ceux-ci ne sont pas durables.
En effet, ces traumatismes provoquent un décalage du corps énergétique, et tant que celui-ci n'est pas "remis en place" les lésions ostéopathiques reviennent.
C'est souvent pour cela que certains patients disent que les corrections ostéopathiques "ne tiennent pas" et que les mêmes déséquilibres réapparaissent. Les patients qui consultent régulièrement des ostéopathes structurels, ceux qui manipulent, connaissent en général leurs lésions et arrivent au cabinet avec leur diagnostic ostéopathique "c'est ma D4…".

Beaucoup de lésions ostéopathiques sont des adaptations que le corps met en place pour compenser le déséquilibre du wiplash. Il y même un risque d'aggravation des symptômes si l'ostéopathe manipule ces lésions adaptatives.

Dans un wiplash, l'origine de la lésion ostéopathique est au niveau de la dure-mère.

La dure-mère est l'une des trois méninges (enveloppes du cerveau et de la moelle épinière).
C'est la plus externe. C'est une membrane solide qui à un rôle mécanique de protection du système nerveux central.
Les attaches principales de la dure-mère se font au niveau :
- de l'occiput, des 1ére et 2ème vertèbres cervicales pour le haut de la colonne vertébrale.
- du sacrum et du coccyx pour le bas de la colonne vertébrale.
Elle émet des expansions au niveau des trous de conjugaisons (c'est à ce niveau que les nerfs rachidiens sortent de la colonne).
C'est une des raisons qui fait qu'elle est souvent impliquée dans les sciatiques ou autres névralgies...
Au niveau du crâne elle se prolonge par deux structures :
- la tente du cervelet dans un plan horizontal.
- la faux du cerveau dans un plan vertical.

Suite à une chute ou un accident, le wiplash ostéopathique se manifeste par une tension excessive de la dure mère.
C'est un peu comme si il y avait un élastique trop tendu entre le crâne et le bassin.

Suite au traumatisme, il y a d'abord, les premiers jours, des douleurs et courbatures musculaires. Puis celles-ci vont disparaitre.
Les symptômes du wiplash s'installent dans les trois semaines qui suivent le traumatisme. Ils évoluent ensuite sur un fond chronique pendant des années avec des périodes d'amélioration ou de rémissions en fonction de l'activité du patient. Ceci va durer jusqu'à ce que le wiplash soit traité.
Très souvent, quand le patient consulte, il ne se rappelle plus du traumatisme initial qui a pu avoir lieu des dizaines d'années auparavant.
Ce sont essentiellement des douleurs cervicales et/ou des douleurs lombaires.
Ces douleurs sont en général des douleurs chroniques avec des épisodes aigus (torticolis ou lumbago).
Souvent, pendant une période la douleur est prédominante à un niveau (par exemple cervical). Puis la douleur s'améliore à ce niveau pour apparaitre à l'autre extrémité de la dure-mère (lombaire dans notre exemple).
La tension excessive de la dure-mère exerce une contrainte sur les disques intervertébraux lombaires et cervicaux majorant les risques de hernie discale (sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales).
Chez les patients qui présentent des hernies discales il est presque quasiment systématique de retrouver un wiplash.

Les autres symptômes sont par ordre de fréquence :
•des épisodes de maux de tête qui sont des céphalées par tension. Elles apparaissent souvent sur des périodes de stress ou de fatigue. Elles se manifestent par des douleurs en casque avec des tensions dans la nuque, quelque fois des névralgies type névralgie d'Arnold.
•Vertiges.
•douleurs de la mâchoire ou des dents.
•troubles de la concentration.
•troubles visuels (vision floue, fatigue oculaire ...).
• troubles auditifs (acouphènes).
•fatigue physique et/ou psychique (syndrome dépressif).

Si vous vous retrouvez dans ces symptômes, je vous conseille de faire l'exercice de remise en place du corps énergétique.

Le wiplash en bioénergétique

Normalement, le corps éthérique épouse les contours du corps physique. Quand il y a un wiplash, ce corps est décalé.
Quand nous allons observer le corps éthérique du patient en position debout, nous allons le retrouver souvent à coté du corps physique. Il n'est pas rare de l'observer à plus d'un mètre du corps.
Nous pouvons retrouver le mécanisme du traumatisme en observant ce décalage du corps éthérique.
C'est comme si il y avait une inertie du corps éthérique au moment du traumatisme :
Si le patient est tombé sur le coté droit, le corps éthérique sera décalé sur la droite. Nous retrouverons ce même décalage sur la droite si le patient a reçu un choc sur son coté droit (dans un accident de voiture par exemple).
Dans les séquelles fréquentes de chute sur les fesses, le corps éthérique est décalé en arrière.
La caractéristique du wiplash est que c'est toujours l'ensemble du corps énergétique qui n'est pas en place.
Dans les traumatismes complexes (comme après des tonneaux en voiture), le corps éthérique peut être en vrille, les pieds d'un coté et la tête de l'autre.
Nous verrons que, une fois que nous savons diagnostiquer un wiplash, il est extrêmement simple d'en faire la correction.
Dans ma pratique, quand j'ai découvert le mécanisme énergétique sous-jacent au wiplash, cela a été une véritable révolution.
Libérer un wiplash devenait simple et, pour la première fois les lésions ostéopathiques ne revenaient pas.
De plus, dans l'immense majorité des cas, le wiplash arrivait à se libérer dés la première séance.
Cette découverte a été vraiment importante pour moi car elle m'a permis de mieux comprendre comment il est possible de rentrer en interaction avec le corps énergétique du patient et cela m'a ouvert la voie sur toutes les possibilités qu'offre le soin en énergétique.

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